Cela fait maintenant un mois que je possède ce smartphone. Je l’ai utilisé tous les jours. Je parle bien sûr du POCO F8 Pro. Au début, je le trouvais presque petit. Pourtant, sa fiche technique est immense. Ce téléphone cache bien son jeu. Surtout pour son prix très compétitif. J’ai décidé de vous partager mon retour d’expérience détaillé. Est-il vraiment le meilleur rapport qualité-prix actuel ? Je vais répondre à cette question dans ce test complet.
D’abord, parlons du tarif. C’est souvent le critère principal. Vous pouvez trouver ce POCO F8 Pro à partir de 519 €. Ce prix concerne la version avec 12 Go de RAM. Vous aurez aussi 256 Go de stockage. Une version supérieure existe également. Elle coûte 549 € pour 512 Go de stockage. C’est très agressif comme positionnement sur le marché. De plus, des offres de lancement existent souvent. Vous pouvez parfois obtenir 15 % de réduction. Mais oublions les chiffres un instant. Passons au test du produit lui-même.
Un design repensé et une ergonomie idéale
Dès la première prise en main, le format séduit. C’est un équilibre parfait. Le téléphone n’est ni trop grand, ni trop petit. L’écran mesure 6,59 pouces. C’est une taille d’écran plat très appréciable. J’aime beaucoup ce choix ergonomique. Cela change des dalles incurvées parfois gênantes pour la saisie.
Ensuite, regardons l’arrière du mobile. Il y a un changement majeur ici. Le bloc photo est désormais rectangulaire. Il prend toute la largeur du téléphone. Les capteurs se trouvent à gauche. Ils forment un carré net et ordonné. À droite, un logo attire l’œil. C’est le logo Bose fièrement affiché. Nous en reparlerons plus bas. C’est une nouveauté très intrigante.
La finition arrière est superbe. Le dos offre un effet givré mat. Seule la zone des caméras reste brillante. C’est un excellent choix de design. Pourquoi ? Car le givré ne marque pas. Adieu les traces de doigts disgracieuses au quotidien. Le cadre du téléphone est en métal. Il est très légèrement incurvé sur les bords. Les arêtes ne coupent pas la main. La préhension est donc douce et sûre. C’est subtil mais très confortable à l’usage. La finition globale respire la solidité. Il n’y a pas de plastique bas de gamme ici.
Une qualité d’écran immersive et lumineuse
Passons maintenant à la face avant de l’appareil. L’écran plat offre une définition précise. On parle de 1,5K environ pour les technophiles. La technologie utilisée est le POCO Hyper RGB AMOLED. Les couleurs sont donc vibrantes et profondes. La fluidité est aussi au rendez-vous. Le taux de rafraîchissement assure une expérience visuelle optimale.
De plus, la luminosité est folle. La dalle atteint 3500 nits en pic lumineux. C’est énorme pour cette gamme de prix. Le contenu HDR ressort parfaitement bien. L’écran supporte d’ailleurs le Dolby Vision. Il gère aussi l’HDR10+ et l’HDR Vivid. Vos séries seront magnifiques dessus.
Mais qu’en est-il à l’usage réel ? L’immersion est totale. Les bordures sont extrêmement fines. Elles sont aussi parfaitement symétriques. Il n’y a pas de « menton » épais en bas de l’écran. C’est visuellement très satisfaisant. La fatigue visuelle est aussi réduite. La technologie de gradation DC est présente. Elle élimine le scintillement désagréable pour les yeux.
Par défaut, je trouve le calibrage correct. Le mode « Original Pro » est fidèle à la réalité. Cependant, je préfère le mode « Vif ». Les couleurs claquent davantage ainsi. C’est plus vivant au quotidien. Le mode original servira surtout pour la retouche photo précise.
POCO F8 Pro : Un monstre de puissance pour le jeu
Généralement, la gamme F vise les joueurs exigeants. Ce modèle ne déroge pas à la règle. Il embarque le processeur Snapdragon 8 Elite. C’est une puce ultra-performante. Elle utilise l’architecture Qualcomm Oryon. Nous avons deux super cœurs ici. Ils sont épaulés par six cœurs de performance. Le gain est net. On note 30 % de puissance en plus face au modèle précédent.
La partie graphique est gérée par l’Adreno 830. Les rendus sont améliorés de 40 %. C’est un bond en avant colossal pour le gaming. De plus, l’optimisation logicielle est présente. Le système Wild Boost 5.0 gère tout cela. Il assure une grande stabilité thermique.
Concrètement, cela donne quoi en jeu ? La stabilité des FPS est exemplaire. Même sur les titres gourmands, ça tient la cadence. Le téléphone chauffe-t-il ? Oui, un peu. Après une heure de jeu, on le sent. C’est normal pour dissiper la chaleur intense. Mais cela ne brûle pas les doigts. Les performances ne chutent pas. C’est le plus important pour un gamer compétitif.
Pour un usage classique, c’est une fusée. Tout s’ouvre instantanément. La navigation est fluide. Je n’ai noté aucun ralentissement. C’est parfait pour le multitâche intensif.
Une autonomie record et une charge rapide
L’autonomie est souvent le point faible des puissants mobiles. Ici, c’est tout l’inverse. Le POCO F8 Pro intègre une énorme batterie. Elle fait 6210 mAh. C’est rare sur le milieu de gamme actuel. La batterie utilise une technologie à double cellule innovante.
J’ai testé cela en conditions réelles. Pour le jeu, c’est très solide. J’ai joué à CarX Drift Racing 3. Les graphismes étaient réglés au maximum. J’ai perdu seulement 5 % en 30 minutes. C’est un résultat excellent. Le jeu est pourtant très gourmand en ressources.
Pour un usage plus classique, c’est encore mieux. Vous ne jouez pas tout le temps ? Alors l’autonomie explose littéralement. Le téléphone tient une journée et demie sans peine. Voire deux jours complets en usage modéré. Vous consultez vos mails ? Vous traînez sur Twitter ou Instagram ? La batterie ne descendra pas vite. C’est un vrai confort au quotidien.
De plus, la charge est très rapide. Le téléphone supporte l’HyperCharge 100W. Vous récupérez de l’énergie très vite. C’est idéal si vous êtes pressé le matin.
L’audio : La surprise signée Bose
Revenons sur ce fameux logo Bose. C’est rare de parler son pour un téléphone. Souvent, c’est médiocre ou juste passable. Mais là, c’est très différent. Ce partenariat apporte une vraie plus-value auditive. L’architecture acoustique est particulièrement soignée.
Le téléphone dispose de trois haut-parleurs distincts. Il y en a un situé à gauche. Un autre se trouve à droite. Mais ce n’est pas tout. Il y a un subwoofer indépendant intégré. C’est comme un mini cinéma de poche.
Le son est-il juste fort ? Non, il est surtout très qualitatif. L’équilibre est vraiment très bon. L’immersion dans les films est top. Même pour les vidéos YouTube, c’est très agréable. Les basses sont présentes sans écraser le reste du spectre. Pour ce prix, c’est bluffant. Il n’y a pas mieux sur le marché actuellement. C’est un gros point fort de ce modèle spécifique.
La photographie : Un bond en avant notable
L’an dernier, la photo était juste correcte sur cette gamme. Cette année, POCO a travaillé sérieusement ce point. Le changement est radical. On voit la différence immédiatement sur les clichés. Fini le capteur macro inutile des anciennes versions. Place à une configuration vraiment utile.
Nous avons un capteur principal de 50 mégapixels. Il possède une stabilisation optique efficace. Il capture 30 % de lumière en plus. Les clichés sont donc plus lumineux et détaillés. Ensuite, nous avons un téléobjectif dédié. Il offre un zoom optique 2,5x. C’est très bienvenu pour les portraits. Ce zoom est pratique au quotidien. C’est mieux qu’un zoom x5 parfois trop puissant et restrictif.
L’ultra grand-angle est de 8 mégapixels. Il est un peu en retrait niveau détails. Mais il fait le travail correctement. On ressent une « touche maison » sur les photos. Les teintes tirent parfois vers l’orange ou le marron. C’est visible sur les visages ou les cheveux. C’est un style colorimétrique particulier.
Cependant, les photos de nature sont très réalistes. Le zoom x5 reste tout à fait exploitable. Au-delà, c’est du gadget numérique. Oubliez le zoom x10 pour des photos nettes. Les photos de nuit sont une belle surprise. Elles gardent beaucoup de détails dans les ombres. Le mode nuit n’abuse pas sur l’éclairage artificiel. L’ambiance nocturne est bien respectée.
Enfin, parlons vidéo rapidement. Le POCO F8 Pro filme en 4K à 60 images par seconde. La mise au point est réactive. La gestion de la lumière est bonne même sous la neige. C’est très satisfaisant pour capturer vos souvenirs de vacances.
Logiciel et expérience utilisateur
Le téléphone tourne sous le système HyperOS 3.0. C’est installé nativement à la sortie de la boîte. L’interface est fluide et moderne. Il y a beaucoup de fonctionnalités pratiques. Je prépare d’ailleurs un guide complet là-dessus bientôt.
L’expérience utilisateur est devenue mature. On sent que la marque progresse. Ce n’est plus juste un téléphone de puissance brute. Le logiciel accompagne bien le matériel haut de gamme. Les menus sont clairs et intuitifs. La personnalisation est poussée selon vos goûts. C’est agréable à utiliser tous les jours.
Conclusion du test : Faut-il craquer ?
En conclusion, mon avis est très positif. POCO a fait un travail remarquable cette année. Ce POCO F8 Pro est un produit abouti. Il est bien plus mature que son prédécesseur direct.
L’an dernier, on cherchait surtout la puissance. Aujourd’hui, on a un téléphone complet et polyvalent. Le format est totalement validé. La prise en main est excellente et agréable. Le poids est bien réparti. C’est idéal pour de longues sessions de jeu intenses.
Le son est un vrai facteur différenciant. Le partenariat Bose change vraiment la donne. C’est un confort digne du segment haut de gamme. La partie photo n’est plus un défaut majeur. Elle devient même un atout grâce au téléobjectif polyvalent.
L’autonomie de 6210 mAh est tout simplement royale. Vous ne chercherez plus votre chargeur à 18h en panique. La puissance du Snapdragon 8 Elite assure l’avenir sereinement. Vous garderez ce téléphone longtemps sans ralentissements.
Alors, est-ce une pépite ? Pour moi, la réponse est un grand oui. Le rapport qualité-prix est difficile à battre aujourd’hui. Si vous cherchez un milieu de gamme premium, foncez. C’est un choix que je recommande sans hésiter.
N’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire. Avez-vous déjà testé la marque ? Ce modèle vous tente-t-il ? J’attends vos retours avec impatience.
